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25 février 2011

Marine Le Pen abandonne Hénin-Beaumont : vol au dessus d'un nid de cocus !

marinegrimaçante reuters.jpgTouchée par la loi - qu'elle estime inique - sur le cumul des mandats, Marine Le Pen vient de démisionner de son poste de conseiller municipal de ma bonne ville d'Hénin-Beaumont. Rien d'étonnant à cela finalement ! Connait-on beaucoup d' exemples d'élus de l'UMP, du PS ou des politiciens de leurs satellites centrifuges ou centripètes qui aient abandonné un mandat doté d'une confortable indemnité pour une représentation politique certes, mais sans intérêt pécuniaire ?

Or le FN marinisé a sans conteste rallié le "système" et il n'y a donc aucune surprise à ce que sa dirigeante adopte les moeurs et les pratiques des politicards professionnels représentatifs de l'oligarchie qui nous gouverne.

La chose faisait parler sur le grand marché du vendredi ce matin à Hénin. Amusés, résignés, écoeurés ou déçus, les héninois(es) se souviennent que la dame s'était faite élire au Conseil Régional du Nord-Pas de Calais - paraît-il devenu "sa" Région, pour repartir presto en Ile de France, sans doute pour être plus près de papa, et que la sombre perspective de ne pas être réelue par les francilien(nes) lui a conseillé la prudence de revenir politiquement nidifier façon coucou chez nous. 

Les sans-ceur seulement lui jetteront la pierre. Imaginent-ils ce que représentent pour une bourgeoise de St-Cloud les obligations d'apparaître au conseil municipal d'Hénin-Beaumont, une petite ville sinistrée où il n'y a même pas une boutique fashionable ou une boîte branchée ! Et pour rien en plus !

Les héninois(es) qui avaient pensé qu'elle allait de dévouer corps et âme pour leur cité doivent sentir poindre bois et cornes. Pourvu qu'on y acrroche pas de clochettes comme s'en amusait la chanson !

YD

 

18 janvier 2011

FN : les chiffres officiels

marinegrimaçante reuters.jpgMarine Le Pen plébiscitée a t-on pu lire dans les feuilles ou entendre sur les ondes des médias satisfaits du résultat qui concrétise leurs efforts !

C' est presque vrai si l'on se contente de publier les pourcentages obtenus par les deux candidats par rapport au nombre de votants, soit 32,35% pour Bruno Gollnisch et 67,65% pour Madame la Dauphine; pas tout à fait si l' on considère comme plébiscitaire un score qui franchit les 90%, à l' image des votations style "rois nègres", camarades du Parti ou satrapes orientaux.

D' autant que si l' on considère le nombre officiel ( et épuré si l'on en croit certains journaux ) des inscrits, la nouvelle Présidente n' a obtenu la confiance que de 51,53% de ceux-ci ( son rival 24,64% ), ce qui est quand même loin du triomphe byzantin. On n' a en outre peut-être pas assez pointé du doigt le taux élevé de l'abstention (23,55%); ce serait donc 5276 adhérents du FN qui ne se seraient pas prononcés...par indifférence, négligence ou pour en avoir été empêchés, comme on l'avance ici ou là.

De toute manière, les jeux sont faits, pour s' être déroulés comme il était voulu qu'ils se déroulent. Il reste maintenant aux militants(es) sincères de ce qui fut le FN d' en tirer les conséquences et de rejoindre au plus vite le camp des combattants de la droite nationale et identitaire.

Rassemblement - Résistance - Reconquête !  

 photo Reuters     

17 janvier 2011

Front National : un nouveau jouet pour le Système !

logo-pdf.gifCommuniqué du Parti de la France

Carl Lang et Le Parti de la France enregistrent les résultats sans surprise et programmés du congrès de succession de Jean-Marie Le Pen. L’héritière de Jean-Marie Le Pen  disposant du contrôle intégral de l’appareil central du FN, du soutien total de son père et du monopole de l’accès aux médias, les dés étaient évidemment pipés dès le début de cette mascarade électorale.

Bruno Gollnisch a de surcroît été victime d’une véritable manipulation  médiatique et politique de dernière minute orchestrée par la chaîne publique France 2,  qui a permis à sa concurrente de disposer à une heure de grande écoute d’une émission de promotion personnelle, et ce, deux jours avant l’ouverture opportunément retardée du scrutin interne. Les 6000 « adhérents internet »  du dernier jour annoncés par Jean-Marie Le Pen à la suite de cette émission représentent en effet à eux seuls plus d’un tiers des électeurs de ce scrutin. Avec la divulgation des résultats du vote 36 heures avant leur proclamation officielle, la farce est à son comble.

La composition de l’actuel Front national est à l’image de la décadence de la France et met un terme politique définitif au Front national historique de Jean-Marie Le Pen. Ce congrès met aussi fin aux dernières illusions de ceux qui espéraient voir perdurer un FN porteur de leurs valeurs et de leur idéal. Un jouet du système médiatiquement compatible ne pourra pas incarner une alternative crédible et durable au système.

Le Parti de la France ouvre grand ses portes aux militants nationaux, patriotes et souverainistes qui souhaitent mener le combat politique de résistance nationale et européenne et appelle l’ensemble des associations de la grande famille nationale française à participer à la constitution d’une nouvelle alliance politique et électorale des nationaux.

www.parti-de-la-france.fr

16 janvier 2011

Front National : que penser de l' élection de Marine Le Pen ?

spieler15.jpgLa réaction de Robert Spieler : délégué général de la Nouvelle Droite Populaire 

C'est avec intérêt ou curiosité que le camp national et identitaire a suivi l'élection du successeur de Jean-Marie Le Pen à la présidence du Front national. L'élection de Marine Le Pen, avec les deux tiers des suffrages était évidemment une certitude, et le résultat obtenu par Bruno Gollnisch sanctionne un échec programmé.

 

Bruno Gollnisch est un homme éminemment sympathique, cultivé, intelligent et courageux. Courageux vis à vis de l'adversaire extérieur, mais incroyablement timoré face à Jean-Marie Le Pen, auquel il n'osa jamais s'opposer. Jean-Marie Le Pen l'humiliait, et l'humiliait encore. Il se taisait. Ses plus fidèles soutiens au sein du Mouvement quittèrent un à un le FN, ou en furent exclus. Il ne leva pas le petit doigt pour défendre son amie Marie-France Stirbois et pas davantage ses amis Jacques Bompard, Bernard Antony ou Carl Lang. Il se retrouva seul, ou presque. Ses fidèles, qui dirigeaient des fédérations du FN furent éliminés les uns après les autres. Il ne protesta pas. Marine Le Pen, à l'instar de son père, pensait que les immigrés étaient des branches de l' « arbre France ». Il se tut. Tout le monde savait que la campagne interne était déséquilibrée et déloyale. Gollnisch ne disposait pas des fichiers d'adhérents, son adversaire, si. Lors de la grande réunion de Villepreux, organisée par les partisans de Gollnisch, Le Pen exigea que la flamme du FN fût retirée des invitations. Il obtempéra sans protester, alors qu'il était tout de même le vice-président du Parti. Ses partisans, qui adhéraient au FN dans l'intention de le soutenir, furent interdits de voter. Silence. Lors de la récente présentation des voeux du FN à la presse, tenue en présence de Jean-Marie Le Pen et de sa fille, il affirma que l'élection se déroulait de façon loyale alors que chacun savait qu'il n'en était rien... et déclara par ailleurs qu'il respecterait les résultats du scrutin. Roger Holeindre, quant à lui, vient de claquer la porte. Un de plus...

 

Il s'agissait d'une guerre. L'une le savait, l'autre ne voulait pas le reconnaître. Bruno Gollnisch méritait-il vraiment de l'emporter ?

Beaucoup ont prétendu que les médias et Sarkozy avaient décidé de soutenir Marine Le Pen, considérant qu'elle serait moins dangereuse pour le Système que Bruno Gollnisch. A vrai dire, je ne partage pas complètement cette analyse. Les médias ne s'intéressent guère au fond, mais essentiellement à la forme, en quoi Marine Le Pen supplante son adversaire, et donc « fait vendre ». Quant à Sarkozy, son intérêt n'est absolument pas d'avoir comme adversaire une candidate créditée de sondages flatteurs à l'élection présidentielle et qui pourrait le placer largement derrière le candidat socialiste, ce qui constituerait un lourd handicap pour le second tour. Il n'en demeure pas moins que Marine Le Pen cherche à intégrer le Système et que le Front national ne peut plus être considéré, à partir d'aujourd'hui, comme un mouvement nationaliste et identitaire, mais comme l'équivalent du mouvement que Gianfranco Fini avait créé en Italie, trahissant son idéal, trahissant la mémoire de Giorgio Almirante. Cela avait valu à Fini d'entrer au gouvernement avant d'être mis sur la touche par Berlusconi. Il se traîne aujourd'hui à 3% dans les sondages.

 

L'avenir du FN et du mouvement nationaliste.

 

Le FN ne disposera plus d'élus régionaux prochainement. Et quasiment d'aucun candidat présent au second tour des élections cantonales. La faute à un énième tripatouillage des modes de scrutin. Ce mouvement, qui aurait pu être le fanal de la résistance, a été incapable, par la volonté de Le Pen, de constituer une véritable école de cadres disposant d'une structure idéologique solide, et d'un enracinement local, gage de pérennité. Or, sans cadres formés, totalement habités par les enjeux du combat, insensibles au découragement, il est impossible de résister aux épreuves qui s'annoncent et aux tentations de rallier totalement le Système. Après tout, pourquoi ceux qui sont tentés par la collaboration ne le feraient-ils qu'à moitié ?

 

L'avenir du mouvement nationaliste ne passe plus par le Front national, mais par le rassemblement de toutes les forces de la résistance nationale et européenne, après une nécessaire clarification comportementale et idéologique. Au travail.

 

Le blog de Robert Spieler : cliquez ici

Le site de la NDP : cliquez là

15 janvier 2011

Front National : la victoire du politiquement correct et des médias

marinecandidatedeletablissement.jpg

Marine Le Pen succède à son papa à la tête du Front National après une "campagne électorale" interne qui ne laissait pratiquement aucune chance à son fort courageux adversaire : certain(es) parleront sans doute de bidouillages...des aigris probablement, tout le monde sait qu'il n'y a qu'au PS que l'on bourre les urnes et qu'on invente des votants !

A part être née Le Pen, La dame ne doit pas grand chose à sa propre personnalité dans son ascension, propulsée qu'elle fut par papa et ses courtisans qui surent purger l'appareil interne des opposants à la dérive monarchique du FN, devenu en quelque sorte une "affaire de famille".

Et puis surtout, cette "élection" consacre la victoire du Système en place qui vient de se protéger à sa droite par une "parti tampon" chargé de canaliser un mécontentement grandissant qui trouve sa source dans les problèmes criants d'immigration de peuplement, d'islamisation galopante et de la menace mortelle qui pèse sur notre identité. La parfaite illustration en a été donnée par le parti pris outrancier des médias ( des politiques au people ) en faveur de la dame qui leur est désormais éminemment redevable, une dette qu'ils sauront lui rappeler avec constance.

Le FN n'est plus que l'ombre de lui-même, une machine à endormir, à tromper le gaulois. Mais ses militants sincères demeurent et il est fort possible, sinon probable, qu'ils aillent rejoindre le vaste rassemblement de la droite nationale et identitaire qui se met en place lentement mais sûrement.

C'est une question de survie : rassemblement - résistance - reconquête !

MPYD